Après une nuit plutôt courte, on s'est dépêché de déjeuner pour partir vite pour cette journée de transport. On a pris nos bagages et on est parti. Mamad avait son sac énorme rempli de ses boules de pétanque en fer il galérait a avancer. Finalement une lanière a lâché puis l'autre. On a du l'aider à porter ses bagages.

On a ensuite pris le taxi 5 places à 6 avec 2 femmes sénégalaises et le taximan. Sur la route on est passé à coté du plus gros baobab du Sénégal.

On est arrivé à Toubab Dialaw vers 10h45. On a bien remercié Mamadou et on lui a donné un pourboire, il allait partir s'en qu'on lui en donne. Il n'en voulait pas, il nous a guidé et conseillé 2 jours sans vouloir qu'on le paye. Une très belle personne, son but comme il le disait était de donner envie aux touristes de venir dans son pays, il nous considérait vraiment comme ses amis et faisait comme s'il voyageait avec nous.

On est allé à station de taxi où on a vu qu'on pouvait prendre un taxi directement pour Thies. Ce taxi était un taxi commun pour 7 passagers, il était vide quand on est arrivé, on a donc du attendre qu'il se remplisse. J'ai lu le routard en attendant et on a vu des enfants avec comme bagage une chèvre dans un sac, d'autres enfants qui mendiaient aussi. On est finalement partis vers 12h.

Sur la route on a vu des singes. On a entendu plein de chansons sénégalaises dont une en français "Petit chien galeux". Notre chauffeur était un fou ou un pilote selon le jugement, il dépassait tout le monde n'importe comment, il a explosé le retro d'une voiture d'ailleurs. On a vu plusieurs gens arrêtés a cause d'accidents et aussi un problème mécanique de camion.

On est arrivé à Thies vers 13h30, on a parlé avec une sénégalaise qui était dans notre taxi avant et on est allé manger. Elle nous a suivi, nous a conseillé et on est vite reparti. Elle nous a montré ou prendre un taxi brousse pour Kerbemer (avant dernière étape) qui était déjà rempli. Pas d'attente du coup mais nous étions derrière et nous n'avions pas de place pour les jambes. En tout cas moi avec mes grandes jambes j'étais bien mal assis. On a croisé pas mal d'endroits où ils préparaient des meetings pour les élections présidentielles du 14 février. 

A un moment une voiture civile nous a doublé, c'était en fait un policier, il a pris le permis de notre conducteur et est parti avec. Quelques kilomètres plus loin le chauffeur a du s'arrêter à la gendarmerie, on l'a attendu une vingtaine de minutes.

Arrivé à Kebemer les jambes engourdies à cause de la route on a négocié pendant longtemps avec des taxis pour avoir un prix raisonnable pour aller jusque Lompoul village. 

Arrivé à Lompoul village on a pris un 4x4 pour aller dans les dunes et rejoindre notre campement. On nous a montré notre tente et on en a profité pour prendre une douche directement. On est ensuite allé dans le désert se balader. C'était magnifique, on se sent libre, au calme. J'adore cette sensation. Il y avait des chameaux qui se baladaient et beaucoup de touristes, que des retraités. On avait presque pas vu de blancs de notre voyage et la il n'y avait que ca et que des retraités de partout. D'ailleurs on s'est fait virer de notre tente pour que d'autres s'y mettent. En échange on avait une tente moins bien mais encore moins chère !

On a bu une bière et on a joué aux cartes en attendant le repas. Ensuite on est allé sous la grande tente pour manger le couscous. On a eu une soupe plutôt bonne puis un gros couscous. Comme on était à la table des noirs, toutes les tables étaient remplies de toubab et nous on était avec les sénégalais, sûrement parce qu'on leur ressemble maintenant. On a eu un gâteau en dessert.

Ensuite on est sorti se mettre près du feu de camp puis la soirée a commencé. Un groupe de musique est venu jouer et un guide d'un groupe a dansé. Lors de la dernière musique Rémi et moi avons du danser devant les vieux. C'était gênant mais sympa.

Tout le monde est vite allé se coucher, nous sommes restés un peu de temps devant le feu puis nous sommes allé dormir à notre tour.